Gabriella Badjeck ou l’art de la performance innée

Gabriella Badjeck est l’une des têtes féminines fortes de ce courant artistique en émergence au Cameroun



Après avoir véritablement débutée dans l’art performance en 2016, elle a déjà fréquenté plusieurs scènes et collaboré avec de nombreux autres artistes.  Si bien qu’en trois années d’exercice, elle est parvenue à s’imposer comme l’une des rares femmes à porter la flamme de la performance camerounaise bien haut. Si Gabriella Badjeck considère que les messages dégagée par son corps traduisent  ses joies, ses tristesses, les blessures de la vie, il se trouve des amoureux de l’art qui lui reproche ‘avoir une approche choquante de l’art performance. en mettant en mouvement son corps et tout son corps. Sa préférence pour le dénudé, le recours au feu, au sang, etc. sont montrés en exemple.

Au côté d’un des pionniers de l’art performance au Cameroun, Christian Etongo, Gabriella Badjeck a acquis de l’expérience et de la notoriété. En témoigne les scènes qu’elle a déjà eu à parcourir depuis 2016. Soar Soar en Ndjamena en décembre 2016, festival internationale Corps é Geste 2017, festival international de dance et performance Modaperf 2017 en novembre 2017.

Outre l’art performance, Gabriella Badjeck de son vrai nom Mandong Marie Elodie exerce aussi comme model Photo, en utilisant principalement son corps. Un corps dont elle s’en sert comme arme pour susciter le questionnement sur la place de la femme dans une société, se défend-t-elle.


Rencontres d'arts visuels de Yaoundé, novembre 2017, Max Mbakop

Née le 28 avril 1987 à Yaoundé au Cameroun, Gabriella Badjeck obtient son Bac A4 en 2006 et entre à entre à l’université de Douala pour étudier le marketing. Peu de temps après, elle travaille avec les étudiants de la faculté d’art du spectacle et cinématographie à l’université de Yaoundé 1. Entre 2013 et 2016, Gabriella Badjeck se perfectionne aux côté du plasticien Keulion, du photographe William Nsay et des performeurs canadien Richard Martel, camerounais Christian Etongo et française Nathalie Bou.

Bertrand Tounyiel