AkricAvenir accompagne les inventeurs camerounais

Revoir les curricula de formation en médecine et promouvoir la pharmacopée africaine. Un challenge porté par le prince Kum’a Ndumbe III.


Lors d'une conférence en Allemagne, http://www.africavenir.org

« La valeur du génie africain », « L’Afrique des inventions depuis la nuit des temps », « L’encadrement financier des inventions et innovations » sont entre autres, les thèmes abordés le 15 mai dernier à la fondation AfricAvenir de Douala. C’était au cours d’une rencontre d’échange avec les inventeurs camerounais et d’ailleurs. La vingtaine d’inventeurs a ainsi pu discuter de leurs réalisations respectives.

Auparavant, dans son propos introductif, le prince Kum’a Ndumbe III, président de la Fondation AfricAvenir qui abritait les travaux, a fustigé l’attitude de ceux qui soutiennent que les africains n’occupent pas le champ de l’invention et de l’innovation. L’exposé de l’écrivain et professeur émérite des universités a résonné comme un violent réquisitoire contre ceux qui dénient tout apport aux chercheurs et inventeurs du continent dans la lutte contre les épidémies et autres maladies.
Une approche, qui selon-lui, épouse une logique mercantiliste de nature à dévaloriser les travaux portés par les africains ou menés sur le continent africain. Pour preuve, il met en exergue les 58 médicaments contre le paludisme venant des laboratoires occidentaux pour le traitement des malades dont plus de 400 000 en succombent, chaque année. Pourtant, renseigne le prince Kum’a Ndumbe III, les médicaments en question sont nocifs.

Le cinglant paradigme présenté est celui de la pandémie du Covid-19. De nombreux chercheurs africains ont mis en place des médicaments pour soigner la maladie. Des produits qui portent des résultats alors qu’en occident, on peine, à travers les méthodes scientifiques raffinées, à trouver des solutions pratiques dans l’urgence.