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Interview

17 December 2020
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MyName ou le slam dans la peau

De la découverte du Slam à «Ecran Slam», rencontre avec le promoteur de l'association «Accord Parfait»

 
MyName, Slameur

Le promoteur de l'association "Accord parfait revient sur ses débuts dans le slam et les différents concours remportés. MyName revient sur es combats, ses convictions et ses projets.

Comment définissez-vous le Slam?
A notre association «Accord Parfait», nous enseignons à nos jeunes frères et sœurs que: «le Slam, c'est la force des mots dits». Puisqu'il s'agit en fait de par son histoire et son origine de faire claquer les mots pour un meilleur impact chez le récepteur; ce claquement pourrait-être au niveau de la diction ou de la compréhension du contenu…

Qu'est-ce qui vous a décidé à devenir slameur?
Je préfère souvent parler de mon premier contact avec d'autres slameurs car le Slam, j'ai cru, naïvement, l'avoir créé (rire) jusqu'à ce que je tombe sur un titre de Grand Corps Maladeà la radio! Alors j'ai appris à jouer de la guitare et sur mes premières mélodies j'ai slamé «la Vie», puis «la Parole». Ce sont là mes deux premiers titres et je les jouais souvent dans les jardins publics en moi faisant quelques admirateurs et jours où; Joël Léandre Sindjui me trouve là et m'invite après m'avoir longuement écouté, aux ateliers de Slam du 237 Paroles qui se concentrent, à l'époque au Centre Culturel Français, aujourd'hui Institut Français du Cameroun.
Je dirai que le Slam, je m'y suis retrouvé par besoin de partager mon vécu assez mouvementé de jeune Camerounais, né au Sénégal, rêvant de découvrir son pays et qui une fois chez lui découvrir d'autres réalités, des problèmes d'affectation qui plongeront la famille de riche à pauvre d'un coup, le climat qui me rendais malade, la cellule familiale à laquelle j'étais habituée qui se retrouve envahie. Il arrivait que notre petite maison encore en chantier abrite plus de 20 personnes… et les problèmes de famille… bref! J'avais besoin de partager tout cela et le Slam a été ma thérapie.

Quel est votre parcours aujourd'hui depuis votre intégration dans le mouvement Slam?
Alors deux semaines après que j'eus découvert les autres slameurs, je participe au concours d'écriture «Dix moi dix mots» où je décrochai le deuxième prix. Dès cet instant, je vais me plaire à ce volet compétition qui m'aidait à me surpasser et à me perfectionner au point d'enchainer les compétitions et les récompenses: 2ème prix du Grand Slam National 2017, 1er prix du Grand Slam National 2018 qui m'ouvrira la porte de la Coupe d'Afrique de SlamPoésie de Djaména cette même année, 1er prix du concours d'écriture du Chat Online du MINJEC lors de la Journée Internationale de la Jeunesse 2018; ma prestation séduira Mme Yvonne Matuture, Directrice SHS du Bureau Régional Multisectoriel de l'UNESCO où je suis depuis lors de l'Ambassadeur de la Paix et de la jeunesse influente. Notons que depuis ce jour l'UNESCO soutient également plusieurs projets de notre Association Accord Parfait. Sous la casquette de président fondateur de l'Association Internationale Accord Parfait plusieurs projets dont les plus remarquables sont les deux éditions réussies du «FESTIVAL INTERNATIONAL ECRAN SLAM» et «LES JOURNEES SLAMOSOPHIQUES»
A côté de cela, bien sûr, quelques titres et clips dont «Mon cri de paix», «Bouge-toi», «Lana Thur et son Homme», «Un bâtard à la barre». Il y a également «Migr'Action», un album de six titres tout récents pour sensibiliser sur la migration irrégulière et ses dangers. Les clips seront mis en ligne par l'UNESCO dans les prochains jours.

Vainqueur du concours national de Slam 2018 et ambassadeur du Cameroun à la première Coupe d'Afrique de Slam au Tchad, racontez-nous cette histoire.
En plus d'être un grand honneur et une immense responsabilité, cela a été pour moi le plus beau rendez-vous artistique du donner et du recevoir. C'est vrai que le prétexte était une compétition, mais j'y ai vécu un partage de style, de sensibilité, d'avis, d'opinions mais toujours dans une écoute activeattentive et le respect de l'apport de l'autre. J'y ai vu la force et la possibilité d'une humanité qui s'écoute sans estimer avoir toujours raison pendant que l'autre a toujours tort et cela m'a inspiré et vous voyez ma détermination dans ce sens… ai pas gagné le trophée, mais j'y ai rapporté bien plus, une ambition, une mission: créer un accord parfait entre tous les arts et tous les hommes; d'où le nom de notre Association d'Artistes.

Quel est l'état des lieux de la pratique du Slam au Cameroun?
Aujourd'hui, au Cameroun nous comptons deux grands Festivals qui réunissent l'Afrique autour du slam: Slameroun et Ecran Slam. Plusieurs institutions étatiques y voient un bel outil de communication. Le ministère de la Jeunesse et de l'Education civique a proposé intégré notre festival Ecran Slam à travers des activités en tenant compte de la célébration de la Journée internationale de la paix. À cette occasion, des ateliers de Slam sont organisés dans plusieurs régions du Cameroun. De même, plusieurs organisations internationales, à l'instar de l'UNESCO, UNFPA, UNICEF, ONU-FEMME, Union Européenne… sollicitent nos services pour des sensibilisations ou pour, comme nous le disons à ACCORD PARFAIT, «artistiser» leurs actions. Fort de ces observations, il est indéniable que le Slam est en plein essor au Cameroun quoiqu'il pourrait mieux faire avec de meilleurs accompagnements.

Quels sont les rapports, les collaborations que vous entretenez avec vos ainés du domaine?
Je vais en parler pour la première fois, après deux ans d'observation en silence. J'ai remarqué, que plusieurs de mes ainés peinent à se mobiliser pour soutenir nos meilleurs slameurs. En ce qui nous concerne à «Accord Parfait», nous de préférons prêcher par l'exemple et continuons de les associer à nos activités, même dans un festival dit international comme Slameroun, nulle part nous ne sommes utilisés. En faute de cela, nous ne tirons aucune conclusion hâtive. Vous observerez, à contrario, le soutien indéfectible de Lydol à nos projets: elle a été le joyau du Festival International Ecran Slam en septembre et tout récemment au Palais des sports, lors de nos journées Slamosophiques, elle a marqué son engagement et son soutien en entretenir nos jeunes slamosophes par ses conseils, ses prestations sur scène. Au four et au moulin,slamosophie . … Je suis très touché par l'attitude de cette ainée qui ne voit pas en nos initiatives une menace mais plutôt l' entrepreneuriat d'un jeune à soutenir; je lui en suis reconnaissant et toute l'Association tient à lui renouveler sa sympathie.

On dit de vous que vous êtes un artiste engagé. Est-ce que l'image que vous avez de vous-même?
Je me sens en mission, une mission qui passe par la jeunesse pour le bien de l'humanité, pour la santé et la paix de notre planète et je me donne les moyens pour en parler. Alors oui, je m'engage; il n'y a pas de passion sans engagement et je ne le nierai pas: je suis un passionné! La bouche parlant de l'abondance du cœur, je n'en dirai pas plus car mes textes vous en dites déjà long sur mes visées et l'objectif que je vise par mon art, qui m'a semblé être le meilleur pour faciliter un dialogue intergénérationnel, est d'encourager les jeunes à s'exprimer librement et pacifiquement devant leurs ainés pour clamer leurs frustrationsafin que ceux-ci en prennent conscience et y remédient, car des vautours utilisent le ressentiment des jeunes pour les retourner contre leur propre patrie… suivez mon regard!

Faut-il vous considérer comme un justicier? ...
Non! Un Messager oui! Qui suis-je pour prétendre être plus que cela? Mon seul mérite, s'il en est un, est de mieux formuler ce que d'autres auraient dit de manière moins frappante ou n'auraient pas réussi à extérioriser. En ce sens Je suis leur voix et la mienne aussi car même «quand je parle de moi, je parle de vous» disait Victor Hugo. Mes textes soulignent des problèmes, même quand il n'en semble rien. Parfois j'y présente une proposition de solution; mais l'objectif est surtout de pousser le grand nombre à la remise en question.

Vous n'avez plus de diffuseur de messages pour le retour à la paix dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Pourquoi?
Manquera-t-il un jour des raisons pour souhaiter la paix? Comme nous le disons dans notre slogan à Accord Parfait : «L'histoire raconte que nous sommes tous frères» et le sentiment de tristesse extrême que j'éprouve de voir des frères, mes frères se déchirer après avoir pendant de longues années souhaités les retrouver , me pousse à l'action, à l'initiative. Si seulement mon art pouvait faire la médiation, si cela était suffisant,… Dieu merci nous sommes nombreux qui restons des amoureux de la patrie, de la devise, de notre drapeau alors j'apporte ma pierre à l'édification de la paix sachant que d'autres le font aussi! C'est ensemble que nous y arriverons!

Désormais promoteur d'un festival de Slam, quel est le bilan que vous faites de la Deuxième Edition du Festival Ecran Slam?
Notre festival était à sa deuxième édition du 18 au 21 septembre dernier, date à laquelle il se tient chaque année depuis sa création, pour marquer la commémoration de la Journée internationale de la paix instaurée par notre partenaire UNESCO.
La première édition avait vu la participation de 15 artistes venant de 15 pays d'Afrique avec une mobilisation assez satisfaisante en ligne. Mais la deuxième édition nous a comblé de réussite; une mobilisation de 24 pays d'Afrique, d'Europe (France) et d'Amérique (Haïti et Canada) avec une cinquantaine d'artistes par pays ayant participé à notre E-Campagne de 7 mois pour la paix et la santé de l 'humanité en temps de Covid. En effet nous avons voulu assister le secteur de l'art, qui s'est trouvé confiné, en invitant les artistes du monde entier à la résilience par une action artistique en ligne. Nous avons atteint des chiffres de plus de 100.000 interactions par jour et des centaines de vidéos pour la paix mises en ligne sur notre page Facebook et notre chaine youtube ACCORD PARFAIT. Pour le concert de clôture,LYDOL , TATY EYONG, VANISTER, MOSAYANE, AZAZOU…
Nos Ambassadeurs culturels ont sollicité la décentralisation de l'Association et depuis lors, nous sommes isolés dans 24 pays. Nous avons reçu une lettre de félicitation du Bureau Régional Multisectoriel de l'UNESCO pour l'Afrique Centrale que nous allons rendre publique en même temps que notre rapport d'activité.

Quels sont les projets sur lesquels vous devez à l'instant?
Vu que nos projets sont tous réalisés pour cette année, l'échéance prochaine est le dîner de presse pour présenter, aux médias, aux partenaires et au grand public, notre bilan pour l'exercice 2019-2020 et programme 2021. Bien évidemment, la suite des Ecrans Slam consiste en un projet de traduction, en langue de chez nous, des meilleurs textes sur la paix collectés pendant le Festival pour marquer la journée internationale de la langue maternelle qui a lieu le 21 février. Nous irons vers les populations sur l'étendue du triangle national. A côté de cela, nous en avions déjà présentés des pots-de-vin lors du Festival, nous travaillons sur une Slamédie musicale (une œuvre composée de Slam, théâtre, musique et danse) qui traite de l'environnement, de religion et de construction de la paix. Son titre Lana Thur et son Homme.
Le projet sera mis à la disposition du public en sa version écrite sous la forme d'un recueil de poème qui portera le même nom et fera l'objet d'une programmation de spectacle dans plusieurs villes.

Claudel Tchinda

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