Danse, théâtre et musique ont tressé des expressions exceptionnelles, des rencontres et des émotions.
Archives, Othni
Tremblez un premier sacre en ouverture. Donner couleurs de vie et paroles thérapeutique. On aura eu une belle claque au lancement du festival international Part’âges. Ce jeudi soir, l’Institut français de Yaoundé ouvrait solennellement ses portes au public depuis de longs mois. Le mot d’ouverture de Yann Lorvo, le nouveau directeur de l’Institut Français Cameroun, articulé et plein d’entrain, exprimait déjà les attentes placées en ce nouveau venu dans la famille des festivals au Cameroun.
Challenge pour la jeune équipe conduite par la jeune comédienne et metteuse en scène Becky Beh, prix de Visa pour la création, directrice du festival. Signe des temps et, sans doute, une nouvelle dynamique portée par la jeunesse. C’est dire l’ambiance escomptée.
D’entrée de jeu, un spectacle tout coloré de la compagnie Artfeeling, elle offrait une aventure au centre des danses camerounaises. Hervé Ngome Ewane se faufile dans une grande mosaïque de danse camerounaise avec en apostrophe les danses bien connues de la région du Nord-ouest. Les costumes et toute la dextérité des danseurs, la cohésion des pas et une certaine fusion des corps associés à des embrassades, servent de prétexte à l’artiste pour parler de paix et du vivre-ensemble actuellement réclamés au Cameroun. Ses clichés sont saisissants.
Pour sortir, le chorégraphe lui-même aux côtés de ses danseurs, s’enlise dans une joie de vie inextricable avec plusieurs autres rythmes et danses venus d’autres aires géographiques. Comme pour se moquer de nos discours sur ce Cameroun divisible.
Martial E. Nguea
Théâtre et comédie
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